Krump / Transversalité et singularité

Dans le cadre de cette formation, Nach revient au CN D pour proposer de nouvelles perspectives, à partir de sa pratique du krump, autour des questions d’improvisation/interprétation/création.

« J’utilise mon expérience du corps dansant, comme outil de départ pour charger le corps d’une intention, opérer au glissement subtil entre réel et fantastique. »
S’ouvrir à d’autres esthétiques, comme le butô, la danse contact, le Kathakali, la marionnette ou le flamenco, a permis à Nach de développer des outils d’improvisation qui orientent sa pratique dans des déclinaisons multiples et sans cesse renouvelées. Les questions d’imaginaire seront au centre de ces journées et traverseront les corps pour déconstruire les formes et découvrir le fond. Un travail fin autour de l’isolation, du rapport au sol, des articulations dans l’espace, sans oublier les notions de regards et d’adresses, permettra aux danseurs de revenir à l’organicité pour convoquer leurs multiplicités et traverser de nouveaux paysages chorégraphiques.

Nach

Venue à la danse par le krump qu’elle découvre en 2008, Nach développe simultanément son rapport à la scène et à la création. Interprète pour différents artistes, elle multiplie les rencontres avec des personnalités comme le chorégraphe Heddy Maalem et le metteur en scène Marcel Bozonnet. Côté musique, on la retrouve auprès de Koki Nakano et Ruth Rosenthal (collectif Winter Family). Côté cinéma, elle mène une aventure singulière avec les étudiants de l’une des écoles du collectif Kourtrajmé. Un basculement s’opère en 2017 avec la création de son premier solo, Cellule, suivi en 2019, de Beloved Shadows, pièce réalisée après un voyage au Japon. L’artiste y découvre certains arts de la scène comme le théâtre nô, le bunraku ainsi que la danse butô.