Projection

Jazz on Movies
Hommage à Jo Milgram

Jammin’ the Blues © D.R CN D
Jammin’ the Blues © D.R CN D

14.02.20 — 19:30

Christine Cinéma Club

Jo Milgram a découvert le jazz adolescent, « ébouillanté » par la voix d’Armstrong surgissant d’un phonographe aux Puces, avant de devenir l’ami de Django et de tous les musiciens de Saint Germain des Près. Grand amoureux de cette musique, il commence en 1970 à collectionner les films de jazz et, en trente ans, il constitue une des plus belles collections, unique au monde, de soixante heures d’images. Les premières projections publiques de ses films sont organisées dans notre salle qui s’appelait à l’époque l’Action Christine. Passionné, Jo Milgram n’avait qu’une envie : partager l’incroyable émotion de la découverte d’un monde, celui du jazz, à travers sa "Collection", qu’il présentait avec une passion contagieuse. Les films sont une véritable leçon de joie de vivre dans l’Amérique des années vingt à soixante, où la condition des Noirs est transcendée en un jaillissement jubilatoire. Presque plus que la musique, c’est une certaine idée de la danse qui est aussi donnée à voir : les tap dancers remplacent la batterie et improvisent, privilégiant le swing, le feeling, la chaleur des rythmes et des corps. Inlassablement, c’est cette chaleur que Jo Milgram aimait nous transmettre. Une soirée jazz sur grand écran en compagnie de Joséphine Baker, Lionel Hampton, Duke Ellington, Dizzy Gillepsie et Louis Armstrong...

A l’entracte Isabelle Georges, au chant et aux claquettes, et Édouard Pennes, à la guitare, rendrons un hommage personnel à Jo Milgram.

Programme

Jazz-club

— Jo Milgram dans l’émission Le Cercle de minuit, 1999
— American Bar, La Revue des revues (1927) de Joe Francis, Joséphine Baker
— Black and Tan Fantasy (1929) de Dudley Murphy, avec Duke Ellington et Fredi Washington
— Calling All Stars (1937) de Herbert Smith, avec Buck and Bubbles et Les Nicholas Brothers
— Coup de chapeau à Lionel Hampton : Cobb’s Idea, TV Special, Love You Like Mad, Love ; You Like Crazy, Airmail Special, Studio et Snader Telescriptions (1951), de Duke Goldstone, avec Lionel Hampton, Milton Buckner
— Jesse, James and Cornell (c.1944), alias Jesse Franklin, James Hawthorne et Carnell Lyons
— Count Basie and His Sextet (1951), de Will Cowan, avec Billie Holiday
— Jammin’ the Blues (1944), de Gjon Mili, avec Lester Young, Barney Kessel, Red Callender, Jo Jones « Illinois » Jacquet, Sidney Catlett, Archie Savage et Mary Bryant

Le top du tap

— Betty Boop in I Heard, 1933, de Dave Fleischer, Don Redman
— Bubbling Over, 1934, de Leigh Jason, Ethel Waters
— The Umbrella Man, 1959, Dizzy Gillespie et Louis Armstrong
— Big Fat Butterfly, 1944, de Dave Gould, l’orchestre féminin de Gene Rogers
— Count Basie and His Orchestra, c. 1944

Mr Bojangles
— Bill Robinson et Shirley Temple, 1935
— Check and Double Check, 1929, de Melville W. Brown, Duke Ellington
— Barber Shop Blues, 1933, de Joseph Henabery, Claude Hopkins & The Four Step Brothers « Everybody’s Jumpin’ Now », 1946, de William Forest Crouch, Noble Sissle & Mabel Lee
— Smash Your Baggage, 1932, de Roy Mack, The Elmer Snowden Band & Rubberlegs Williams

Mr Bojangles
— Hooray for Love, 1935, de Walter Lang et archive de 1935
— King for a Day, 1934, de Roy Mack
— Dixiana, 1930, de Luther Reed