Parcours d’artistes

Alwin Nikolaïs

2014
50 min.


Si pour Merce Cunningham chaque danseur est a priori égal à l’autre, Alwin Nikolais établit une équivalence en qualités, entre les danseurs, les costumes, les sons et les lumières ; chaque élément du spectacle représente un médium singulier, ayant son registre de rythmes propres, qu’il s’agit d’agencer avec les autres en volume extensible. Avec Alwin Nikolais il y a un rythme-corps, un rythme-costume, un rythme-son, un rythme-lumière. Ce n’est pas par hasard si Alwin Nikolais a fait appel à l’un des cinéastes les plus novateurs, Ed Emshwiller, pour la réalisation de ses films de danse. Ils ont en commun l’attrait pour le mouvement des couleurs dans l’air. Pour eux la couleur, la lumière dans l’espace peuvent être aussi substantielles que sur une toile.

Films en durée intégrale
Fusion, réalisation Ed Emshwiller, chorégraphie et musique Alwin Nikolaïs, 1967, 7min.
Film with Three Dancers, réalisation Ed Emshwiller, chorégraphie Alwin Nikolaïs, 1970, 21 min.
Chrysalis, réalisation Ed Emshwiller, chorégraphie Alwin Nikolaïs, 1973, 22 min.

 

Moments de Pina Bausch

2005
80min.

Montage réalisé par la Cinémathèque de la danse, avec le soutien de la Comédie de Clermont-Ferrand - Scène nationale et avec l’aimable autorisation des Éditions de l’Arche.

La méthode de Pina Bausch repose sur les interprètes qu’elle choisit pour ce qu’ils sont et pour ce qu’ils ont vécu. Au début des répétitions, elle pose une question simple aux danseurs sur les thèmes de l’identité, du souvenir, du désir, du rapport homme-femme, afin de leur faire retrouver des expériences émotionnelles et de les mener petit à petit vers ce qu’elle veut. Ce rituel collectif, ce travail introspectif avec ses danseurs est une manière de créer ensemble qui est loin d’être classique ou de l’improvisation. Il faut également noter la présence de 26 interprètes dans la troupe qui pour la plupart resteront de nombreuses années. Avec les spectacles de Pina Bausch, on est à la fois dans une revue, une opérette, on assiste à un happening, une performance. L’humour est très présent mais l’on passe rapidement à des scènes d’hystérie, de violence ou même érotiques... Ce sont les échanges fortement chargés d’émotions et l’incapacité aux hommes et aux femmes à communiquer entre eux qui caractérisent le plus ses pièces.

Les extraits
Répétition du Sacre [Probe Sacre], avec Pina Bausch et Kyomi Ichida, 1994
Le Sacre du printemps [Das Frühlingsopfer] (1975), 1978
Barbe Bleue [Blaubart], (1977), 1984
Café Müller (1978), 1986
Walzer, 1982
Nelken, 1982
Palermo Palermo, 1989
La Plainte de l’impératrice [Die Klage der Kaiserin], réalisation Pina Bausch, 1987-1989
NB : Conditions spécifiques pour ce montage

 

Maguy Marin : Retour sur Umwelt

2006
75min.


Présentée en France et en Europe à partir de 2004, Umwelt a suscité une grande admiration dans le monde de la danse, autant qu’un accueil public houleux, parfois violent. Maguy Marin, pourtant, depuis des pièces comme May B ou Cendrillon, fait partie des chorégraphes françaises les plus importantes, et les plus appréciées par le public. La Cinémathèque de la danse a voulu accompagner Umwelt en images, pour faire le lien entre les pièces de Maguy Marin qui sont déjà des classiques de la danse contemporaine, et cette dernière pièce. On trouve en effet des esquisses qui aboutiront à Umwelt très tôt, et tout au long de l’œuvre de Maguy Marin, notamment travaillée par l’idée que la danse n’est pas simplement un spectacle, mais une forme d’engagement dans le monde. Programme conçu avec Maguy Marin.

Les extraits
Répétition du Sacre [Probe Sacre], avec Pina Bausch et Kyomi Ichida, 1994
Le Sacre du printemps [Das Frühlingsopfer] (1975), 1978
Barbe Bleue [Blaubart], (1977), 1984
Café Müller (1978), 1986
Walzer, 1982
Nelken, 1982
Palermo Palermo, 1989
La Plainte de l’impératrice [Die Klage der Kaiserin], réalisation Pina Bausch, 1987-1989
NB : Conditions spécifiques pour ce montage

 

Moments de Lia Rodrigues

2008
37 min.

Présentée en France et en Europe à partir de 2004, Umwelt a suscité une grande admiration dans le monde de la danse, autant qu’un accueil public houleux, parfois violent. Maguy Marin, pourtant, depuis des pièces comme May B ou Cendrillon, fait partie des chorégraphes françaises les plus importantes, et les plus appréciées par le public. La Cinémathèque de la danse a voulu accompagner Umwelt en images, pour faire le lien entre les pièces de Maguy Marin qui sont déjà des classiques de la danse contemporaine, et cette dernière pièce. On trouve en effet des esquisses qui aboutiront à Umwelt très tôt, et tout au long de l’œuvre de Maguy Marin, notamment travaillée par l’idée que la danse n’est pas simplement un spectacle, mais une forme d’engagement dans le monde. Ce programme a été conçu avec Maguy Marin.
 

Les extraits
La Jeune Fille et la Mort, avec Christiane Glik et la compagnie Maguy Marin, réalisation Mirto Storni, 1979
May B, avec la compagnie Maguy Marin, réalisation Charles Picq et Luc Riolon, 1981
Eden (duo), réalisation Jacques Kerhuel et Luc Riolon, 1986
Cortex, réalisation Luc Riolon, 1991
Ram Dam, réalisation Luc Riolon, 1995
Points de fuite, réalisation Luc Riolon, 2001
Répétitions d’Umwelt, Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, réalisation Xavier Baert, la Cinémathèque de la danse, 2006
Umwelt, conception et exploration scénique Maguy Marin, 2004

 

Solos, carte blanche à Robyn Orlin

2014 
50 min.

L’humour comme arme politique, le costume comme dynamitage des archétypes émaillent ce montage consacré à la forme du solo, au travers des créations pour Sophiatou Kossoko, Seydou Boro, Vera Mantero ou encore Ibrahim Sissoko.

Les extraits
Concours d’Isicathamiya à Johannesburg, réalisation Robyn Orlin, 2007
Dressed to kill… killed to dress…, 2008
Daddy, I’ve seen this piece 6 times before and I still don’t know why they’re hurting each other, 1998
Hey Dude… I have talent… I’m just waiting for God…, 2005
Beautés cachées, sales histoires, réalisation Robyn Orlin, 2004
Babysitting Petit Louis, réalisation Philippe Lainé, 2008
Sors, conception et interprétation Pedro Pauwels, chorégraphie Robyn Orlin, 2013
The Future may be bright, but it’s not necessarily orange, 2002
Je suis venu… J’ai vu… J’ai mâché des malabars…, 2008
Call it… kissed by the sun… better still the revenge of geography…, 2010
Although I live inside… my hair will always reach towards the sun…, 2004