Atelier des doctorants

Deux matinées pour parcourir des cheminements d’écriture et de lecture autour du vaste monde de la danse. À haute voix il sera question de ce que veulent dire et faire ces deux activités – écrire et lire – a priori solitaires et, si on le veut, silencieuses. Mettre en mot sa recherche universitaire ou chorégraphique, c’est souvent inventer un langage. À l’inverse, parcourir les mots d’un autre revient à se plonger dans une langue potentiellement nouvelle que l’on fera sienne à mesure de lectures. De quel ordre sont ces expériences, corrélées ou autonomes, de lecteurs et d’écrivains, et comment se traduisent-elles ? Que lit-on ? Qu’écrit-on ? Comment les lectures influencent-t-elles ce que l’on danse, ce que l’on voit et dit de la danse ? De quelle manière les expériences de spectateur ou d’acteur s’insinuent-elles dans l’écriture ? Dans cette sphère du mouvement, comment et pour- quoi vient-on aux mots et aux livres et dans certains cas, comment viennent-ils à soi ?

La réflexion empruntera une cartographie du livre : librairies, bibliothèques, environnements personnels. Des lieux à soi ou partagés, traversés, publics ou secrets, savants ou intimes. Proposé par l’Atelier des doctorants en danse du CN D / service Recherche et Répertoires chorégraphiques, cet atelier est coordonné Marion Fournier (doctorante en arts à l’université de Lorraine, en codirection avec l’Universität Leipzig), Oriane Maubert (doctorante en arts du spectacle à l’université Montpellier 3 Paul-Valéry et Karine Montabord (doctorante en histoire de l’art à l’université de Grenoble).