14 > 18.10.24
CN D Pantin
Formé à l’École supérieure nationale des arts de la marionnette, Jonathan Capdevielle est metteur en scène, acteur, marionnettiste, ventriloque, danseur, chanteur. Collaborateur de Gisèle Vienne, il est interprète au sein de nombreuses de ses pièces. Il travaille également au cinéma, avec Patric Chiha (Boys like us, 2014), Safia Benahim (Le Sang noir, 2018) et Sébastien Betbeder (Tout fout le camp, 2022). Il crée en 2010 le solo Adishatz/Adieu. Avec Saga (2015), il ouvre un nouveau chapitre du récit autobiographique. En 2017, il signe À nous deux maintenant, une adaptation du roman Un crime de Georges Bernanos ; en 2019, Rémi, une pièce pour le tout public, adaptée du roman Sans famille d’Hector Malot ; en 2021, Music All, cosignée avec Marco Berrettini et Jérôme Marin. Il prépare actuellement une mise en scène de Caligula d’Albert Camus, pour 2023 au T2G Théâtre de Gennevillers. Depuis 2021, Jonathan Capdevielle est artiste associé au T2G et membre de l’ensemble associé au Théâtre des 13 vents, CDN de Montpellier.
Guillaume Marie fait ses études à l’École de danse de l’Opéra de Paris, puis au CNSMDP. En 2000, il commence sa carrière d’interprète et collabore avec de nombreux chorégraphes et metteurs en scène internationaux tels que : Maryse Delente, Itzik Galili, Thierry Smits, Gaël Depauw, Martin Butler, Jonathan Capdevielle, Marlène Saldana & Jonathan Drillet, Guilherme Botelho, David Wampach, Gaëlle Bourges, Cindy Van Acker, Jan Fabre, Romeo Castellucci ou encore Gisèle Vienne. Depuis 2005, Guillaume Marie développe son propre travail au sein de l’association Tazcorp, où collaborent des artistes venant aussi bien de la danse et de la performance que de la philosophie, de la musique, des costumes, du maquillage et des effets spéciaux, ou encore de la vidéo. Ses créations s’inscrivent sur différents médiums, de la performance à des pièces chorégraphiques jusqu’à la réalisation de courts-métrages.
À partir de différentes expériences somatiques et d’improvisations, Jonathan Capdevielle et Guillaume Marie explorent les potentiels entre le corps et la voix. Ils souhaitent mettre en pratique l’idée d’isolation qui permet de travailler les aspects d’incarnation et de dissociation, révélant ainsi des dynamiques tant harmonieuses que conflictuelles. Pour engager ce travail, ils proposent de fournir aux campeurs et campeuses différents outils issus de la danse, du texte et de la culture populaire dans le but de créer des entités polymorphes et de les explorer ensemble.