2 > 5.12.24
CN D Pantin
Comment conjuguer choix artistiques et impératifs techniques d’un lieu ? Comment appréhender au mieux certaines connaissances techniques de base pour éviter les incompréhensions entre les différents acteurs de la production d’un spectacle ? Comment savoir adapter l’aménagement scénique, trouver des alternatives et calibrer ses demandes en fonction du plateau, des coulisses ou du rapport au public lorsque l’on est chorégraphe ou en charge de la production ? Le CN D ouvre ses studios et équipements techniques pour former artistes et professionnels administratifs du spectacle aux défis techniques sans cesse renouvelés de l’accueil d’un projet artistique dans un lieu. L’un des objectifs de cette formation est de sortir d’un dialogue parfois crispé entre équipes de production et chorégraphes pour mobiliser des ressources efficaces émanant des équipes techniques implantées sur des lieux de création. Anticipation, communication, connaissance des métiers techniques et des normes actuelles, autant de conditions nécessaires à une mise en lien fluide et constructive pour qu’un spectacle soit présenté dans les meilleures conditions et repensé en fonction des plateaux. Les enjeux artistiques, budgétaires, techniques, juridiques s’imbriquent et doivent parvenir à coexister sereinement.
Sallahdyn Khatir
Depuis 2003, Sallahdyn Khatir signe les dispositifs de Claude Régy, Comme un Chant de David (2003), Ode Maritime (2009), Brume de Dieu (2010), La Barque le Soir (2012) ou plus récemment Intérieur de Maurice Maeterlinck (2013), créé au Japon à Shizuoka, Rêve et Folie (2016). Il réalise la scénographie du spectacle Visitations de Julia Cima en 2005, les dispositifs de Mon Amour et Une excellente pièce de danse de Thomas Ferrand ainsi que celui de Polices de Rachid Ouramdane (2013), En souvenir de l’indien d’Aude Lachaise (2015), Un homme qui ne voulait pas en castrer un autre de Thibaud Croisy (2016), La prophétie des Lilas de Thibaud Croisy (2017), Aujourd’hui d’Aurélia Ivan (2018), 4x100m de Cécile Loyer, FOFO d’Ana Rita Teodoro en (2019), D’où vient ce désir de Thibaud Croisy (2020), A D-N et TOP de Régine Chopinot (2021), EN/VIE installation performance Mondes Nouveaux d’Aurélia Ivan & Sallahdyn Khatir (2022), Si la voiture est fétiche, l’accident ne l’est pas d’Aurélia Ivan (2023), Grand Palais de Pascal Kirsch (2023). Il a également été pendant plusieurs années l’assistant et le coordinateur technique de plusieurs plasticiens pour le Festival d’Automne à Paris, travaillant ainsi pour Bill Viola, Ernesto Neto, Alexandre Ponomarev, Gérard Garouste, Nan Goldin, Anish Kapoor, Douglas Gordon, Tadashi Kawamata, Christian Marclay, Martin Puryear, Amselm Kieffer et Ugo Rondinone.
Yves Godin
Créateur lumière, Yves Godin collabore au début des années 1990 aux projets de nombreux chorégraphes, musiciens et plasticiens. Sa démarche porte sur l’idée d’une lumière non dépendante de la danse, de la musique ou du texte, mais qui puisse entrer en résonance avec les autres composantes de l’acte scénique, en travaillant autour de deux axes principaux : la perception de l’espace et du temps, et le tissage de liens en réseaux, plus ou moins anachroniques avec les autres natures en présence (corps, sons, pensée, temps). Aujourd’hui dans les champs de la danse, de la performance, du théâtre et de la musique, il collabore pour la lumière et/ou la scénographie principalement avec Olivia Grandville, Boris Charmatz, Vincent Dupont, Thierry Balasse, Pascal Rambert, Jonathan Capdevielle et Gisèle Vienne. Parallèlement, Yves Godin crée des installations et des évènements sur et autour de la lumière. Avec Point d’orgue, dispositif pour 1000 bougies, il invite des artistes d’autres champs à investir son installation, principe de rencontre qu’il développe autour d’autres dispositifs - opéra Ampérique et Jardin des Leds.