Jonathan Capdevielle & Guillaume Marie

Formé à l’École supérieure nationale des arts de la marionnette, Jonathan Capdevielle est metteur en scène, acteur, marionnettiste, ventriloque, danseur, chanteur. Collaborateur de Gisèle Vienne, il est interprète au sein de nombreuses de ses pièces. Il travaille également au cinéma, avec Patric Chiha (Boys like us, 2014), Safia Benahim (Le sang noir, 2018) et Sebastien Betbeder (Tout fout le camp, 2022). Il crée en 2010 le solo Adishatz/Adieu. Avec Saga (2015), il ouvre un nouveau chapitre du récit autobiographique. En 2017, il signe À nous deux maintenant, une adaptation du roman Un Crime de Georges Bernanos ; en 2019, Rémi, une pièce à partir de 8 ans, adaptée du roman Sans famille de Hector Malot ; en 2021, Music All, cosignée avec Marco Berrettini et Jérôme Marin. Il prépare actuellement une mise en scène de Caligula d’Albert Camus, pour 2023 au T2G – Théâtre de Gennevilliers. Depuis 2021, Jonathan Capdevielle est artiste associé au T2G et membre de l’Ensemble Associé au Théâtre des 13 vents, CDN de Montpellier.

Guillaume Marie fait ses études à l’École de danse de l’Opéra de Paris puis au Conservatoire national supérieur de musique et de danse
de Paris. En 2000, il commence sa carrière d’interprète et collabore avec de nombreux chorégraphes et metteurs en scène internationaux tels que : Maryse Delente, Itzik Galili, Thierry Smits, Gaël Depauw, Martin Butler, Jonathan Capdevielle, Marlène Saldana & Jonathan Drillet, Guilherme Botelho, David Wampach, Gaëlle Bourges, Cindy Van Acker, Jan Fabre, Romeo Castellucci ou encore Gisèle Vienne. Depuis 2005, Guillaume Marie développe son propre travail au sein de l’association Tazcorp/ où collaborent des artistes venant aussi bien de la danse et de la performance que de la philosophie, de la musique, des costumes, du maquillage et des effets spéciaux, ou encore de la vidéo. Ses créations s’inscrivent sur différents mediums, de la performance à des pièces chorégraphiques jusqu’à la réalisation de courts-métrages.

À partir d’états de conscience modifiée et d’improvisations, Jonathan Capdevielle et Guillaume Marie proposent un travail autour du corps et de la voix fragmentés. C’est en abordant les notions d’isolations et de décompositions, que l’incarnation et la dissociation du corps et de la voix peuvent révéler des partitions qui s’harmonisent et/ou s’opposent, capables de produire simultanément des tensions et des courants de genres différents. L’enjeu est d’apprendre à utiliser ces outils avec différentes matières : danse contemporaine, discours politique, pop culture, philosophie, absurdité et humour ; pour que les campeurs et campeuses puissent inventer leurs propres formes hybrides.