Exposés de recherche
et de notation

17.01 > 16.02

17.01 > 16.02.23

CN D Pantin

Vingt projets ont bénéficié de l’aide à la recherche et au patrimoine en danse en mai 2021. Chercheuses et chercheurs, notatrices et notateurs, présentent ici l’avancée de leurs travaux, des démarches, des pratiques et des gestes artistiques aux esthétiques diverses : les uns relevant d’un mouvement transculturel où résonne la parole du poète et romancier Édouard Glissant, les autres du patrimoine chorégraphique mondial (pièces classiques devenues emblématiques en Occident de la culture balinaise, soli de la danse moderne autrichienne du début du XXe siècle, systèmes de notation chorégraphique élaborés au XIXe siècle, savoir-faire corporels mobilisés par le mohimi attam, l’odissi et le bharatanatyam, appellation « école française de danse classique »), d’une fabrique transnationale et transhistorique de la danse d’expression (en aller-retours entre Allemagne et Chili), ou encore de l’impulsion d’un discours critique de l’activité chorégraphique effervescente africaine depuis l’Afrique.

Témoignant de la vigueur stimulante de la recherche géographique, esthétique, culturelle, historique actuelle, ces projets mettent en jeu les corps dansant expérimentant/interprétant tant les exercices d’entraînement d’Henri Justamant, Auguste Bournonville, Merce Cunningham ou Wilfride Piollet, les systèmes de notation d’Antonine Meunier (1877-1972), Arthur Saint-Léon (1821-1870), Vladimir Stepanov (1866-1896) et Rudolf Laban (1879-1958), que les écritures chorégraphiques de Bronislava Nijinska, Andy Degroat, Thomas Lebrun, James Waring, les enseignements de Jill Johnson, Rukmini Devi, danseuse et personnalité politique indienne, les méthodes de formation professionnelle des Allemands Kurt Jooss et Sigurd Leeder ou les apprentissages d’artistes qui dansent et ont dansé après soixante-dix ans, et exemplairement celui de Sang Ayu Ketut Muklen, danseuse et pédagogue balinaise aujourd’hui centenaire.