16 & 18.04.26
Palais de Tokyo
Comment un corps peut se transposer sur des figures, mythes et récits communs pour nourrir des manières de se raconter ? Comment montrer à l’écran un corps handicapé et lesbien sans tomber dans l’écueil trop facile du sensationnaliste ? Autant de questions que No Anger traite dans la performance In search of my body explorant sa relation à des figures mythiques et culturelles — Eurycide et Orphée — formant les chapitres fragmentaires d’une quête identitaire. Ce projet de cinéma performatif s’inspire de Monique Wittig, Claude Cahun et Paul B. Preciado pour interroger la traduction des corps minorés dans le langage dominant. Il s’accompagne d’une installation filmique permanente Barbie dans un bunker, qui sera la base de la scénographie de In search of my body.
No Anger
Utilisant la vidéo, la danse ou l’écriture, l’artiste No Anger invente des formes performatives qui interrogent et subvertissent les modes d’expression majoritaires, afin de poser sur le corps un regard transformé. Que ce soit à travers son blog A mon geste défendant, au sein du collectif de recherche-création Ostensible ou dans ses performances, son travail vise la capture d’un imaginaire affranchi des images normatives. Puisant dans la culture populaire, les performances de No Anger cherchent à extraire et à rendre visible le potentiel créateur de son corps lesbien et handicapé.