Katerina Andreou

Née à Athènes, Katerina Andreou est basée en France. Diplômée de l’école de droit d’Athènes et de l’école nationale de danse d’Athènes, elle a suivi le programme Essais au CNDC d’Angers et est titulaire d’un master de recherche chorégraphique (université Paris 8). Comme interprète elle a notamment collaboré avec DD Dorvillier, Anne Lise Le Gac, Lenio Kaklea, Bryan Campbell, Dinis Machado, Emmanuelle Huynh, Ana Rita Teodoro. Dans son travail, elle développe une pratique physique propre à chaque projet. Katerina Andreou recherche des états de présence qui résultent d’une constante négociation entre des tâches, fictions ou univers contrastés voire contradictoires, remettant souvent en cause les notions d’autorité et de censure. Elle crée l’environnement sonore de ses pièces, qui devient son principal outil dramaturgique. Elle a reçu le prix Jardin d’Europe au festival Impulstanz en 2016 pour son solo A Kind of Fierce. Elle a ensuite créé le solo BSTRD (2018), le duo Zeppelin Bend (2021) avec Natali Mandila, la performance Rave to Lament (2021), et le solo Mourn Baby Mourn (2022), et dernièrement la pièce de groupe Bless this mess (2024). Katerina Andreou est artiste associée au CCN de Caen de 2022 à 2024 et auprès du master exerce du CCN de Montpellier.

« Dans ce workshop deux axes s’alignent avec deux questions qui m’occupent de plus en plus et surtout lorsque je danse avec les autres : Quelle négociation je fais quand je danse ‘’en dialogue’’ avec les autres ? (Ou comment créer un terrain avec elles et eux dans toutes les possibilités relationnelles que ce mot implique ?) Où se loge cette notion d’expressivité que les gens utilisent parfois pour parler des corps, des mouvements, des danses, des attitudes performatives qui les touchent et comment ça peut se combiner avec un geste plutôt direct ou franc ? Il s’agit de questions qui paraissent sectorielles, mais quand on parle de danse, on parle des corps et surtout des gens. Elles peuvent avoir l’air vagues, mais elles sont devenues des moteurs pour que j’avance sur les créations chorégraphiques qui impliquent un groupe des performeuses et performeurs. Je proposerai donc dans ce workshop d’une semaine des pratiques qui peuvent devenir utiles pour explorer les réponses potentielles et des bouts de matières déjà traversées ou à essayer, qui révéleraient leur importance. »